NATIONS UNIES
Bureau de coordination des affaires humanitaires
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SIERRA LEONE : Ouverture d'un bureau régional des droits de l'homme
Un deuxième bureau régional a ouvert mardi dans la localité de Makeni au nord, a annoncé la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL). Le premier avait été installé en mai dans la localité de Kenema à l'est.
Le bureau va contrôler, recueillir des informations et informer sur les violations des droits de l'homme et du droit humanitaire international dans la région nord du pays, selon Richard Bennet, responsable de la section des droits de l'homme au sein de la MINUSIL.
Les fonctionnaires des droits de l'homme "se chargeront des activités de formation et de sensibilisation de la communauté dans son ensemble, des combattants désarmés, et bien entendu, de l'autorité civile à mesure qu'elles s'installent dans la région », a rapporté la MINUSIL en le citant. Le bureau mettra à exécution des programmes de sensibilisation sur la Commission Vérité et Réconciliation et le Tribunal spécial pour la Sierra Leone.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a récemment exprimé sa profonde inquiétude face aux abus des droits de l'homme commis à l'encontre des civils par les alliés du gouvernement et par les forces rebelles, ainsi que par d'autres groupes armés et par des individus.
SIERRA LEONE : Des soldats népalais rejoindront la MINUSIL
Un premier contingent de militaires népalais doit arriver en Sierra Leone à la fin d'octobre pour rejoindre la mission de maintien de la paix des Nations Unies, la MINUSIL, a déclaré jeudi à IRIN la porte-parole des Nations Unies, Margaret Novicki. Le reste du contingent, qui une fois complété formera un bataillon fort de plus de 800 hommes, est attendu en novembre. Ceci complètera l'effectif de la MINUSIL et l'établira à 17 500 membres du personnel militaire, dont 260 observateurs militaires, comme autorisé par le Conseil de sécurité des Nations Unies, a indiqué la MINUSIL.
SIERRA LEONE : Une délégation de l'OUA évalue l'infrastructure
Une délégation de l'Organisation de l'Unité Africaine(OUA) composée de représentants de la Libye, du Nigeria et de l'Afrique du Sud est en Sierra Leone pour évaluer les besoins en infrastructure, a annoncé la MINUSIL dans son dernier communiqué. Le chef de la délégation, Amadu Ali, a affirmé mercredi durant une visite au représentant des Nations Unies, Oluyemi Adeniji, que les trois pays ont promis au cours d'un sommet de l'OUA d'aider la Sierra Leone à réparer l'infrastructure endommagée pendant la guerre. M.Ali a ajouté qu'ils attendaient du matériel d'assistance et de la logistique de l'Afrique du Sud, alors que d'autres pays ont également promis un soutien. M.Adeniji, qui est le représentant spécial du Secrétaire-Général des Nations Unies en Sierra Leone, a donné des informations à la délégation sur le processus de paix, mettant l'accent sur l'importance des projets pour les ex-combattants afin de les aider à s'intégrer pleinement dans la société. Pour que l'autorité du gouvernement de la Sierra Leone soit rétablie, a-t-il précisé, beaucoup de ressources doivent être mobilisées pour la réinsertion. "C'est la o=F9 les organisations et les pays comme les vôtres peuvent intervenir", a rapporté la MINUSIL citant M. Adeniji
LIBERIA: Rencontre de trois jours des ministres de l'Union du fleuve Mano
Les ministres de la défense et de la sécurité nationale des pays de l'Union du fleuve MANO examinent la situation de la sécurité dans la sous- région, au cours d'une rencontre de trois jours qui s'est ouverte mercredi à Monrovia, au Liberia, a indiqué l'agence d'informations panafricaine (PANA).
Les pays de l'Union du fleuve Mano sont le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée.
La rencontre élaborera aussi un calendrier pour l'application des propositions que le comité de sécurité conjoint de l'UFM a mis en avant lors de deux rencontres précédentes en Sierra Leone et en Guinée. Selon le conseiller à la sécurité nationale du Liberia, Lewis Browne, un moment important de la rencontre sera pour les membres de l'UFM d'appréhender les personnes qui nourrissent "des intentions hostiles" contre leurs pays et se retournent contre leur gouvernement, a déclaré la PANA.
La Guinée et la Sierra Leone, d'un côté, et le Liberia, de l'autre, se sont longuement accusés les uns les autres d'héberger des dissidents essayant de déstabiliser leurs pays respectifs.
GUINEE : Retour au parlement du chef de l'opposition
Le chef de l'opposition guinéenne, Alpha Condé, a assisté mercredi à sa première session parlementaire depuis sa libération de prison il y a quatre mois. M. Condé, chef du Rassemblement guinéen (RPG), avait été arrêté en décembre 1998, à la veille de l'élection présidentielle. En septembre 2000, il a été accusé d'atteinte à la sécurité de l'état au cours d'un procès considéré largement truqué (et condamné à cinq ans de prison), il a été relâché le 18 mai 2001, sur ordre du président Lansana Conté.
GUINEE-BISSAU: Les procureurs menacent de rejoindre les juges en grève
Les procureurs de la Guinée-Bissau disent qu'ils projettent de se mettre en grève le 1er octobre en solidarité avec les juges du pays, à moins que le Président Kumba Yala n'accède à leur dernière demande pour la réintégration de leurs confrères révoqués, a affirmé à IRIN une source proche du corps judiciaire.
La décision des procureurs a été prise lors d'une réunion qu'ils ont tenue mercredi.
Les juges ont entamé une grève de 30 jours mardi pour faire pression sur M. Yala qui a révoqué quatre juges de la Cour suprême, notamment son président et son vice-président. Les juges déclarent que les limogeages sont nuls et non avenus car l'institution mandatée par la constitution pour nommer ou révoquer les juges de la Cour suprême, est le Haut Conseil de la Magistrature alors que le rôle du Président est limité à leur faire prêter serment.
GAMBIE: Début de la campagne présidentielle
Les cinq candidats présidentiels de la Gambie, notamment l'actuel président Yaya Jammeh, ont commencé à faire campagne mercredi pour la magistrature suprême, a fait savoir l'AFP. La campagne présidentielle prendra fin le 16 octobre, deux jours avant que les électeurs n'aillent aux urnes. En plus des rassemblements et des meetings, chaque candidat aura cinq minutes d'antenne par jour pour intervenir sur les ondes de la radio et à la télévision tandis que les médias officiels alloueront un temps de couverture identique pour chaque rassemblement de parti, a précisé l'AFP. Ce sera la deuxième élection présidentielle de M. Jammeh. Il a pris le pouvoir en 1994 au cours d'un coup d'état sanglant et a été élu chef d'état en 1996.
Les quatre autres candidats notamment Sherif Mustapha Dibba, du parti du Congrès National, Hamat Bah du Parti de la Réconciliation Nationale, Sidia Jatta, de l'Organisation Démocratique du peuple pour l'indépendance et le socialisme, et Ousainou Darboe, du Parti Démocratique de l'Unité.
AFRIQUE DE l'OUEST: De nouveaux cas de choléra signalés
Il y a eu 175 morts du choléra en Côte d'Ivoire depuis mai sur 3 152 cas enregistrés par le ministère de la santé ivoirienne au 21 septembre, a indiqué l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dans son dernier rapport sur les maladies. Le ministère conjointement avec Médecins Sans Frontières et Epicentre, une organisation installée en France, soignent les malades et appliquent des mesures pour contrôler la maladie, a précisé l'OMS.
La Guinée et la Côte d'Ivoire voisins, ont aussi signalé des cas de la maladie véhiculée par l'eau. Conakry, la capitale, a enregistré 18 cas, deux parmi eux sont morts alors que 155 cas, dont 12 morts, ont été signalés entre le 6 août et le 23 septembre dans la région de N'zerekore au sud -ouest de Conakry. L'OMS, la Fédération Internationale de la Croix Rouge et le ministère de la santé guinéenne prennent des mesures pour combattre la maladie, comme procurer de l'eau salubre et l'éducation à la santé.
Le choléra a été aussi détecté au Burkina Faso, dans le district de Ourgaye au sud - près de la frontière togolaise - o=F9 six personnes sont mortes. Le district a signalé 314 cas entre le 14 juillet et le 16 septembre, a affirmé l'OMS.
NIGERIA : Les inondations et les pluies tuent 200 personnes et déplacent 82 000 autres
Les inondations et les tempêtes de pluie ont tué plus de 200 personnes cette année et déplacé au moins 82 000 autres dans différentes parties du Nigeria, ont informé des sources humanitaires et gouvernementales.
Les dernières victimes, notamment onze élèves d'une école coranique dans la ville de Kano au nord, sont mortes mercredi après l'effondrement du mur de leur école sur eux suite à une tempête de pluie, ont annoncé les responsables locaux. La tragédie a été attribuée à l'affaissement du mur en boue par les pluies.
Les chiffres communiqués par la Croix Rouge nigériane jeudi à IRIN montre que les inondations qui ont ravagé les états de Kano et de Jigawa au nord, au début du mois, ont fait au moins 200 victimes et 82 065 personnes déplacées: 48 565 personnes ont été déplacées à Kano alors que 20 personnes sont mortes ; dans l'Etat de Jigawa voisin, 180 morts ont été enregistrés, 800 ont été blessés et 35 000 déplacés. Le nombre de personnes affectées, notamment ceux dont les terres agricoles ont été balayées, dépasse 14 3000, selon les chiffres.
"Les volontaires de la croix rouge des différents départements affectés par les inondations ont effectué des services de sauvetage", a annoncé un communiqué de la Croix Rouge. "Ils ont aidé les victimes à se rendre à des endroits plus sûrs.
Plusieurs communautés sur la côte sud-est du Nigeria ont été touchées par les inondations qui ont été causées par l'ouverture des écluses des barrages au Cameroun voisin. Et dans un autre état du sud-est, Akwa Ibom, l'océan a immergé la côte et a englouti plus de 40 maisons dans la localité de Bakassi.
NIGERIA : L'Etat du Plateau adopte des mesures pour apaiser les tensions religieuses
Le gouvernement de l'Etat du Plateau au centre du Nigeria a introduit des mesures pour calmer les tensions religieuses et les violences ethniques dans sa capitale, Jos, au début du mois.
Le gouverneur de l'état, Joshua Dariye, a annoncé les mesures au cours d'une émission mercredi. Elles prévoient de mettre fin à la pratique des blocages des routes menant aux mosquées et aux églises les jours de culte. L'usage de hauts-parleurs et la prêche en plein air sur les lieux publics ont aussi été interdits.
M.Dariye a déclaré que ces mesures ont été prises sur la base de rapports faits par les agences de sécurité.
"Tout individu ou tout groupe qui violerait ces mesures aura maille à partir", a-t-il dit. Il a également annoncé la mise en place d'une commission judiciaire pour enquêter sur les causes de la violence, qui a fait 500 victimes et a abouti à une grande destruction des biens.
Il est largement admis que les violences ont éclaté quand une femme chrétienne a essayé de passer par une route bloquée par les musulmans durant la prière du vendredi le 7 septembre.
Un total de 270 suspects arrêtés a été accusé, la semaine dernière, de conspiration criminelle, de rassemblement illégal, d'homicide et d'incendie volontaire. Silas Bakfur, le juge présidant le tribunal de la Région du Haut Kabong , o=F9 les suspects ont été poursuivis, a ajourné les audiences aux 20-23 novembre, et les a mis en garde à vue.
Abidjan le 27 septembre 2001
[ FIN
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