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Gambia: Bulletin hebdomadaire d'information No. 94 pour l'Afrique de l'Ouest

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Source: IRIN
Country: Gambia, Sierra Leone, Liberia, Niger, Chad, Guinea-Bissau

NATIONS UNIES
Bureau de coordination des affaires humanitaires
IRIN pour l'Afrique de l'Ouest
Tel: +225 22-40-4440
Fax: +225 22-41-9339
email: irin-wa@irin.ci

AFRIQUE DE L'OUEST: Coup d'envoi de la campagne régionale contre la polio

L'OMS, l'UNICEF, Rotary International et de nombreux autres partenaires nationaux et internationaux ont donné le coup d'envoi vendredi d'une campagne régionale visant à l'éradication de la polio, a annoncé à IRIN le bureau de l'UNICEF en Sierra Leone. La campagne durera sept jours et cherche à immuniser 80 millions d'enfants de moins de cinq ans dans 16 pays de l'Afrique de l'Ouest.

Les Journées nationales de vaccination représentent un effort « synchronisé » des pays, destiné à éliminer la maladie vers 2005. Le nombre de nouveaux cas a considérablement diminué au cours des dix dernières années, avec seulement 20 nouveaux cas confirmés dans la région en 2001. Cependant, l'Afrique de l'Ouest et en particulier le Nigeria, demeure l'une des régions les plus affectées par le poliovirus. Les campagnes des Journées nationales de vaccination ont atteint 76 millions d'enfants l'an dernier. Cette année, les organisations espèrent toucher les enfants dans les camps de nomades, les régions des réfugiés, les régions frontalières instables ainsi que d'autres régions inaccessibles auparavant. Une deuxième campagne est prévue pour le mois prochain.

Le président de la Sierra Leone, Ahmad Tejan Kabbah a assisté à la cérémonie officielle de lancement à Lungi, juste au nord de la capitale Freetown, en compagnie d'autres dignitaires, de fonctionnaires de l'ONU et de responsables de la santé dans la région.

La campagne se déroulera au Bénin, au Burkina Faso, au Cap Vert, en Côte d'Ivoire, en Gambie, au Ghana, en Guinée, en Guinée-Bissau, au Liberia, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Nigeria, au Sénégal, en Sierra Leone et au Togo.

GAMBIE: Les électeurs se rendent aux urnes

Les bureaux de vote ont fermé jeudi après-midi et le dépouillement n'était pas achevé vendredi, selon les organes de presse.

Les cinq candidats sont le président Yahya Jammeh, de l'Alliance pour la réorientation patriotique et la construction, au pouvoir, Ousainou Darboe, un avocat militant des droits de l'homme à la tête d'une coalition civile, Sheriff Mustapha Dibba, du Parti de la Convention Nationale, Hamat Bah, du Parti de la réconciliation nationale et Sidia Jatta, de l'Organisation démocratique du peuple pour l'indépendance et le socialisme. Pour éviter un deuxième tour de vote, le candidat gagnant devra obtenir 51 pour cent des suffrages.

Les élections semblent s'être déroulées paisiblement jeudi, avec un taux de participation élevé (89,71 pour cent), a rapporté la BBC. Cependant, les trois semaines de la campagne conduisant aux élections ont été ponctuées d'informations faisant état de violences et, il y a eu au moins un mort dans les rangs des sympathisants de l'opposition. Une décision prise par la commission électorale tard dans la nuit de mercredi permettant à quiconque de voter à condition qu'il dispose d'une carte d'électeur et que son nom apparaisse sur l'avant-liste du registre final des électeurs, a provoqué des plaintes de la part de certains membres de l'opposition.

Les premiers résultats du dépouillement annoncent une victoire de M. Jammeh.

AFRIQUE: Réunion antiterrorisme

Vingt-sept pays africains se sont retrouvés mercredi pour une journée de réunion à Dakar afin de réaffirmer la position commune du continent contre le terrorisme, ont rapporté les organes d'information. La réunion, convoquée à l'initiative du président Abdoulaye Wade du Sénégal, fait suite aux attaques du 11 septembre à New York et à Washington DC qui ont fait plus de 5000 morts.

Les pays ont achevé la rencontre avec l'adoption de la Déclaration de Dakar. Ayant été « profondément préoccupés » par les événements des semaines écoulées, la Déclaration stipule « nous condamnons avec véhémence tous les actes de terrorisme sur le continent africain ou dans n'importe quelle autre partie du monde ». Ils ont également exhorté tous les pays africains à ratifier la convention de l'Organisation de l'unité africaine sur le terrorisme ainsi que toutes les conventions et les mécanismes antiterroristes établis par les Nations Unies. Les participants ont aussi appelé à la tenue d'un sommet extraordinaire de l'OUA pour passer en revue les progrès réalisés dans la lutte contre le terrorisme et pour faire en sorte que les événements actuels aient des effets minimes sur le continent, selon les médias.

Dans un message lu en son nom par le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, Ibrahima Fall, le Secrétaire-Général de l'ONU, Kofi Annan a instamment invité les participants au sommet à ratifier tous les instruments juridiques destinés à combattre le terrorisme. Il a néanmoins souligné que celui-ci ne devrait pas être pris comme prétexte pour ignorer d'autres problèmes urgents, notamment la lutte contre la pauvreté et contre la maladie.

Le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, le Mali, le Nigeria, le Soudan et la Sierra Leone figuraient parmi les pays participants.

NIGERIA: Près de 300 personnes arrêtées durant des émeutes

Un total de 286 personnes ont été arrêtées et plus de 150 inculpées durant les émeutes qui ont secoué Kano, une ville du nord du Nigeria, en fin de semaine dernière, ont indiqué les autorités policières mercredi.

Des sources humanitaires et des habitants ont signalé que quelque 200 personnes ont été tuées dans les violences qui se sont produites après une manifestation de musulmans vendredi dernier à Kano pour protester contre les bombardements américains en Afghanistan.

Le président Olusegun Obasanjo a visité mardi Kano, la plus grande ville du nord du Nigeria, pour évaluer l'ampleur des dégâts et a condamné les violences, en incitant les Nigérians à ne pas associer l'Islam avec la violence.

Les responsables de la Croix-Rouge dans la ville ont souligné que 17 000 personnes déplacées au moins recevaient une assistance humanitaire de l'agence. Beaucoup d'entre elles sont des chrétiens des ethnies Igbo et Yorouba du sud, qui dominent le commerce dans la ville et étaient les principales victimes durant les émeutes. La police et d'autres agences de la sécurité sont toujours en état d'alerte à l'échelle nationale pour prévenir des attaques de représailles contre les musulmans qui vivent dans le sud du Nigeria, à majorité chrétienne, comme ce fut régulièrement le cas ces dernières années chaque fois qu'éclataient des violences religieuses dans le nord, à prédominance musulmane. Un communiqué diffusé mercredi par le Congrès du Peuple Oodua, qui entend défendre les intérêts de l'ethnie Yorouba du sud-ouest, souligne que le groupe projette de riposter par des attaques contre les habitants du nord parlant le Haussa.

NIGERIA: L'armée indique que vingt-trois soldats ont été tués par une milice

Les autorités militaires nigérianes ont confirmé que vingt-trois soldats, pris en otage la semaine dernière par une milice locale alors qu'ils étaient en mission pour faire cesser les violences entre les communautés Jukun et Tivs, dans la région centrale de l'Etat de Taraba, à l'est du Nigeria, ont été tués. Un communiqué diffusé par l'état major de l'armée dans la capitale, Abuja, a également informé qu'une enquête a commencé pour faire la lumière sur les circonstances de leur mort afin de déterminer s'ils avaient transgressé leurs ordres durant leur mission. Des renforts ont été envoyés dans la zone pour pourchasser les tueurs et pour imposer un certain ordre dans cette région en proie depuis longtemps à des violences inter-ethniques

NIGERIA : Destruction de faux médicaments valant des millions

L'agence nationale d'administration et de contrôle des médicaments du Nigeria (NAFDAC-anglais) a détruit samedi de faux médicaments pharmaceutiques, en dessous des normes et altérés, d'un montant équivalent à 685 millions de naira (près de 6,2 millions de dollars), a rapporté le journal 'The Guardian' en citant la directrice générale de NAFDAC, Dora Akunyili, qui a informé que les médicaments avaient été saisis chez des marchands et dans des entrepôts. Des tests ont d'ores et déjà été effectués sur des échantillons de médicaments et « ils ont tous été trouvés faux », a-t-elle noté, selon Mme Akunyili.

SIERRA LEONE: Plus de 200 combattants du RUF désarment

Plus de 200 combattants du Front révolutionnaire uni (RUF) se sont présentés mardi pour le désarmement à l'hôtel de ville de Makeni, dans le district de Bombali au nord du pays, a informé la Mission de l'ONU en Sierra Leone (MINUSIL) dans un communiqué mardi. Les combattants, dont 27 femmes et 16 enfants, ont rendu un certain nombre d'armes aux observateurs militaires de la MINUSIL. Celles-ci comprennent des AK-47, des fusils autochargeurs, des grenades à tube et des munitions, précise le communiqué. Le désarmement à Bombali a été bloqué après plusieurs plaintes du RUF, notamment son mécontentement quant au choix du lieu pour la restitution des armes. A la fin de la réunion, jeudi dernier, du comité conjoint sur le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (DDR), comprenant le gouvernement, la MINUSIL et le RUF, les parties sont convenues d'achever le désarmement à Bombali le 31 décembre. Elles ont aussi décidé de finir l'opération de désarmement dans le district de Koinadugu au nord, et dans les districts de Bo et Moyamba au sud.

SIERRA LEONE: L'ONU encourage les civils à collaborer avec la police

L'adjoint du Représentant spécial du Secrétaire-Général de l'ONU pour la bonne gouvernance et la stabilisation, Alan Doss a vivement encouragé mardi les civils à Kono, un district de l'est de la Sierra Leone, à collaborer avec la police de la Sierra Leone nouvellement déployée. M. Doss a invité la population civile à coopérer étroitement avec un premier groupe de 70 officiers de la police de la Sierra Leone (SLP) qui se sont déployés lundi, a rapporté la Mission de l'ONU en Sierra Leone (MINUSIL). M. Doss a déclaré aux officiers de police que si leur présence réussissait, cela constituerait un stimulant majeur pour le processus de paix. Il s'agit du premier déploiement depuis le début de la guerre il y a dix ans et il est estimé que 180 officiers seront stationnés dans le district producteur de diamants, a rapporté l'ONU.

AFRIQUE DE L'OUEST: Nouvelles du PAM

La situation nutritionnelle générale dans les camps en Guinée est « bien stable » cette année, a confirmé le PAM dans son dernier rapport d'urgence daté du 12 octobre. Il a noté que le taux de malnutrition modérée aiguë atteignait moins de cinq pour cent dans tous les camps, et que le taux de malnutrition sévère était de moins de un pour cent.

L'agence a qualifié de stable la situation en matière de sécurité en Guinée, à l'exception de Kissidougou, dans le sud de la Guinée, o=F9 elle continue à se détériorer. Le PAM a distribué 432 tonnes de vivres en Guinée, prêtant ainsi assistance à 21 400 personnes du 1er au 7 octobre.

En Sierra Leone, le PAM s'attend à de nombreuses interruptions dans sa chaîne de programme de distribution alimentaire en Sierra Leone au cours des prochains mois. Dans son dernier rapport sur les secours d'urgence, daté du 12 octobre, l'agence a indiqué que vers décembre 2001, elle s'attend à un déficit céréalier de 3 427 tonnes. « Le PAM n'a pas de stocks d'huile suffisants pour faire face aux besoins de distribution d'octobre, le prochain acheminement étant prévu pour février 2002 », a-t-il indiqué. Il y aura aussi en décembre des déficits en sucre - environ 247 tonnes - et en sel. L'agence a effectué des distributions alimentaires au profit d'un certain nombre de bénéficiaires de plusieurs programmes dans différentes parties du pays au cours de la première semaine d'octobre.

Les récipiendaires étaient des écoliers du cycle primaire, des enfants de moins de cinq ans souffrant de malnutrition et accueillis dans des centres d'alimentation thérapeutique et supplémentaire, des familles d'agriculteurs, des amputés et les personnes qu'ils ont à leur charge.

Au Liberia, la livraison de produits alimentaires aux écoles pour l'année scolaire 2001/2002 a commencé le 1er octobre dans les comtés de Maryland, River Gee, Grand Kru et Grand Gedeh, au sud-est, a conclu le PAM.

AFRIQUE DE L'OUEST: Initiatives gouvernementales en matière de sécurité alimentaire

Le gouvernement fédéral au Nigeria a introduit un programme alimentaire spécial qui coûtera environ 6,2 milliards de naira (US $ 45 millions) afin de juguler une crise alimentaire éventuelle dans le pays, a rapporté mercredi le quotidien 'The Guardian'. Le programme avait été établi au vu du coût élevé des denrées de base et du récent rapport publié par l'Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) qui révèle que seul 20 pour cent des 120 millions d'habitants du Nigeria jouissait d'une sécurité alimentaire, a indiqué le journal. Une réunion qui a eu lieu récemment dans l'Etat de Kano, au nord du Nigeria, à laquelle ont participé tous les Etats de la fédération pour débattre de la crise alimentaire du pays, a annoncé que le programme traiterait de la sécurité alimentaire, de la pisciculture, des pêcheries, des maladies animales et de la lutte phytosanitaire, des produits agricoles de base et de la gestion des stocks alimentaires.

Au Ghana, le gouvernement va recevoir près de 434 000 dollars du Commonwealth

Local Government Good Practice Scheme (CLGGPS) pour construire des entrepôts de stockage alimentaire dans les 110 districts du pays durant les cinq prochaines années, a annoncé mercredi l'agence de presse du Ghana (GNA).

Citant le ministre du gouvernement local et du développement rural du Ghana, Kwadwo Baah-Wiredu, l'agence a indiqué que le financement quinquennal du CLGGPS allait aider à édifier l'infrastructure et les aptitudes humaines dans les districts pour faire en sorte qu'une quantité suffisante de denrées alimentaires soit préservée pendant les périodes généreuses.

COTE D'IVOIRE: L'ex-président de retour

L'ex-président de la Côte d'Ivoire, Henri Konan Bédié est retourné à Abidjan lundi, à l'invitation du gouvernement ivoirien, afin de participer à la conférence de réconciliation nationale qui vise à trouver des solutions aux grands problèmes politiques et sociaux du pays . M. Bédié s'était enfui en France après avoir été renversé en décembre 1999 par l'armée à la suite du premier coup d'état militaire dans le pays. Son retour pourrait contribuer à une décrispation du climat politique, selon Ouraga Obou, doyen de la faculté de droit et des sciences politiques à l'Université d'Abidjan. On ignore encore quand M. Bédié va assister au forum de deux mois, dont les travaux ont débuté le 9 octobre, mais des négociations sont en cours en vue d'une participation éventuelle. Les négociations se poursuivent également dans les coulisses du forum, en vue de la participation du chef de l'opposition, Alassane Ouattara et de l'ancien dirigeant militaire, le général Robert Gueï, a informé M. Ouraga. M. Gueï a remplacé M. Bédié aux fonctions de chef de l'Etat et a gouverné de décembre 1999 à octobre 2000.

LIBERIA: Réformes de l'aviation civile

Le gouvernement du Liberia déploie des efforts en vue de réformer l'administration de son aviation civile, avec l'aide de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), a déclaré le Secrétaire-Général de l'ONU, Kofi Annan, dans un rapport paru lundi à New York.

Le rapport de l'ONU fait suite à une demande d'information du Conseil de sécurité concernant les mesures prises par le Liberia pour améliorer sa capacité de contrôle et de surveillance aériens, conformément aux sanctions imposées en mars 2001 par la résolution 1343 du Conseil de sécurité. Cette résolution demandait aux autorités libériennes de garder au sol tous les avions enregistrés au Liberia opérant sous sa juridiction jusqu'à ce que ceux-ci mettent à jour leur enregistrement, et fournissent au Conseil des informations actualisées. Elle exigeait aussi du gouvernement, entre autres, de cesser son appui au Front révolutionnaire uni (RUF) en Sierra Leone, d'expulser tous les membres du RUF du Liberia, et d'arrêter les importations de diamants illicites de la Sierra Leone.

AFRIQUE DE L'OUEST: Amnesty International fait état d'atteintes aux droits au Liberia et au Tchad

Amnesty International (AI) a accusé les forces de l'ordre libériennes de commettre des violations des droits de l'homme de grande ampleur, notamment la torture, la répression et le viol, et a sanctionné le gouvernement pour son absence de justice vis-à-vis des victimes.

« Les forces de l'ordre ont ciblé les détracteurs du gouvernement, en particulier des étudiants, des journalistes et des défendeurs des droits de l'homme, et ont utilisé la torture comme arme de répression », a dénoncé l'organisation dans un rapport paru lundi, à la veille du débat du Conseil de sécurité de l'ONU sur le Liberia ce mois-ci.

« Dans le cas très rare o=F9 les autorités enquêtent sur des violations des droits de l'homme, les enquêtes sont simulées, les suspects sont rarement, voire jamais amenés devant la justice", a remarqué AI.

L'organisation a également noté qu'au cours des derniers mois, des douzaines de femmes fuyant les zones peu sûres dans le nord du Liberia ont affirmé avoir été torturées par les forces de l'ordre, et notamment violées à maintes reprises ou par plusieurs hommes, et avoir subi des menaces de mort.

« Egalement alarmante est l'utilisation systématique de la torture par les forces de sécurité pour punir des criminels présumés », a-t-elle ajouté.

L'organisation a exhorté la communauté internationale à continuer à faire pression sur le gouvernement du Liberia pour qu'il mette fin à l'impunité et défère devant la justice les auteurs de violations des droits de l'homme.

Elle a aussi demandé à l'ONU de déployer des observateurs des droits de l'homme nantis du mandat de contrôler et d'informer publiquement sur la situation des droits de l'homme.

De son côté, le ministre tchadien de la communication a récusé les accusations d'Amnesty International selon lesquelles le gouvernement commet des violations des droits de l'homme, commencées sous le régime de l'ex-président Hissène Habré. M. Dahad, qui est aussi le porte-parole du gouvernement, a indiqué à IRIN qu'il « ne fallait pas confondre les régimes de M. Habré et celui de [l'actuel président] Déby, car ils sont « comme le jour et la nuit ».

M. Dahad a poursuivi que le pays avait franchi des pas positifs en matière des droits de l'homme, en ajoutant que le pays n'avait pas de centres de détention spéciaux pour les opposants au gouvernement. « Nous avons accompli beaucoup de progrès par rapport à la démocratie depuis que M. Déby a pris le pouvoir en 1990 », a précisé M. Dahab, à l'opposé du régime de M. Habré qu'il a décrit comme « l'une des dictatures les plus abjectes au monde ».

Le rapport paru mardi est centré sur l'extradition de M. Habré afin qu'il puisse être jugé. Exilé au Sénégal depuis 1990, M. Habré a été accusé par un collectif des victimes tchadiennes d'actes de torture, de meurtres et d'exécutions extrajudiciaires durant ses huit ans de gouvernement. M. Habré a dirigé le Tchad de 1982 à 1990.

TCHAD : Les travailleurs de la santé en grève

Les professionnels du secteur de la santé publique au Tchad ont entamé mercredi leur troisième journée de grève visant à faire pression sur le gouvernement pour qu'il leur paie des arriérés de solde et autres rémunérations. La grève d'une semaine avait débuté lundi et a été largement observée dans l'ensemble du pays, a informé une source locale. Les hôpitaux publics et les centres de santé opèrent depuis lundi avec un personnel réduit, et peu de services dispensent des soins aux patients, a indiqué mercredi à IRIN Sylvestre Ngueto de CILONG, une organisation coiffant plusieurs ONG à N'djaména, la capitale. Les cliniques et les centres privés demeurent ouverts mais de nombreux patients n'ont pas les moyens de payer des consultations privées, a expliqué M. Ngueto. Pour justifier les impayés, le gouvernement invoque des contraintes budgétaires dans le cadre d'un programme d'ajustement structurel mis en place par le FMI et par la Banque mondiale. Des négociations sont en cours entre les deux parties, a-t-il ajouté.

GUINEE-BISSAU: Annan recommande l'extension de l'UNOGBIS

Le Secrétaire-Général de l'ONU, Kofi Annan a recommandé que le Conseil de sécurité proroge le mandat du Bureau de l'ONU d'appui à l'édification de la paix en Guinée-Bissau (UNOGBIS) jusqu'au 31 décembre 2002, apprenait-on lundi dans un communiqué de l'ONU. Dans une lettre datée du 12 octobre et adressée au président du Conseil de sécurité, Richard Ryan, M. Annan a indiqué que la situation générale demeure « dangereusement instable » en Guinée-Bissau.

Le Bureau de l'ONU, dont le mandat actuel expire le 31 décembre 2001, participe activement aux efforts d'édification de la paix depuis 1999, ajoute le communiqué de l'ONU.

Abidjan, le 19 octobre 2001

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