NATIONS UNIES
Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA)
Réseau d'Information Régionaux Intégré (IRIN)
(du 15 au 21 décembre 2001)
SIERRA LEONE: La communauté internationale a les yeux fixés sur les élections de 2002
Les institutions internationales ont reconnu cette semaine l'importance de garantir le succès des élections présidentielles et législatives, qui se tiendront en mai en Sierra Leone.
Les élections vont fournir une occasion pour consolider le processus de paix en Sierra Leone, qui a « atteint un tournant », a indiqué le Secrétaire-Général de l'ONU dans un rapport au Conseil de sécurité de l'ONU. Il a poursuivi que la situation était stable en général mais que des tensions pourraient refaire surface d'ici aux élections si le processus électoral n'était pas perçu comme transparent et crédible. La "situation exige une vigilance continue pour garantir le succès des élections », a-t-il opiné.
M. Annan a indiqué que les Nations Unies et d'autres partenaires internationaux fourniront un appui en vue du renforcement de la capacité de la Commission électorale nationale à organiser et à conduire les élections », a expliqué M. Annan. La Mission de l'ONU en Sierra Leone (MINUSIL) jouera aussi un rôle à cet égard, a-t-il ajouté, maintenant qu'elle a achevé l'application de son concept militaire des opérations, qui couvre des questions comme le déploiement de la police dans les régions nouvellement accessibles, et le désarmement.
Le désarmement des ex-combattants doit s'achever vers la fin décembre. Le rapport de M. Annan, daté du 13 septembre, a informé que 36 000 ex-combattants ont rendu leurs armes et que le nombre final que l'on escompte à présent est de 40 000 environ. [Consulter le dossier complet sur http://www.un.org/Docs/sc/reports/2001/sgrep01.htm ]
Nonobstant, l'International Crisis Group (ICG), sis à Bruxelles, a averti qu'il faudrait que la communauté internationale joue un rôle « concret » si l'on veut que les élections de l'an prochain favorisent la paix et la reconstruction.
Dans un document d'information publié mercredi et intitulé : 'La Sierra Leone: Mûre pour des élections ?'[Sierra Leone: Ripe for Elections?], le directeur de projet de l'ICG, Comfort Ero, a indiqué que les pays donateurs perçoivent les élections comme un élément important de leur stratégie de sortie. M. Ero a émis des doutes sur la capacité, la transparence et l'impartialité de la Commission électorale nationale et sur le système de vote qu'elle a proposé.
Même si les forces d'opposition du Front révolutionnaire uni (RUF) sont considérablement affaiblies, la sécurité n'en demeure pas moins une préoccupation majeure, et une police déjà surmenée « risque de ne pas pouvoir relever le défi d'une intimidation et de fraudes organisées . Le Secrétaire-Général de l'ONU admet que certaines étapes vers une paix et un développement durables accusent un retard », a-t-elle souligné.
Selon l'ICG. La communauté internationale est réticente à ce que l'ONU organise les élections car elle désire « minimiser le risque d'une association trop étroite avec un processus qui sera, comme beaucoup d'officiels l'admettent en privé, loin d'être parfait ».
[Le rapport complet peut être obtenu sur http://www.intl-crisis-group.org ]
D'autre part, le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé de proroger de onze mois l'embargo sur les importations des diamants bruts de la Sierra Leone, apprend-on dans un communiqué du Conseil de sécurité. La résolution de mercredi, qui entre en vigueur à partir du 5 janvier 2002, stipule que les diamants bruts contrôlés par le Gouvernement sierra-léonais au titre du régime de certificat d'origine continueront d'être exclus du champ d'application de ces mesures, précise la déclaration.
Les autorités locales dans certaines parties du pays ont contribué aux efforts globaux de contrôle de l'extraction des diamants. D'après le HCR, les Casques bleus de la MINUSIL à Koidu ont dû séparer des membres de la milice des Forces de défense civile (CDF), alliée au gouvernement, et du RUF, qui se sont affrontés cette semaine au sujet de la date officielle établie par les grands chefs locaux pour l'interdiction de l'extraction illégale des diamants dans cette localité de l'est du pays.
Les affrontements ont finalement cessé jeudi, selon le HCR, qui a rapporté que même si aucun des groupes n'était armé, un échange soutenu de jet de pierres a conduit à la mort de cinq civils, alors que 38 personnes ont été gravement blessées.
GUINEE-BISSAU: L'instabilité de la situation préoccupe le Secrétaire-Général de l'ONU
Le Secrétaire-Général de l'ONU, Kofi Annan, a invité les forces politiques locales en Guinée-Bissau « à continuer à résoudre leurs différends par le dialogue et dans le cadre de la constitution ». Dans son dernier rapport au Conseil de sécurité, il a instamment invité la communauté internationale à « rester engagée et à soutenir la Guinée-Bissau », et à apporter une contribution généreuse à une conférence table ronde qui se tiendra au début de 2002 afin d'aider à recueillir des ressources pour le pays.
M. Annan a souligné que la situation demeurait « difficile et instable » en Guinée-Bissau, dont le gouvernement a déclaré qu'il a déjoué un coup d'état le 3 décembre. Le processus politique continue d'être marqué par des crises multiples au sein de plusieurs institutions: l'opposition a appelé à maintes reprises à la démission de Kumba Yala ; M. Yala a renvoyé le ministre des affaires étrangères et le premier ministre en l'espace de deux semaines ; et l'opposition a aussi exigé qu'il revienne sur l'arrestation et sur la détention du président de la Cour suprême pour corruption, et a souligné que celles-ci étaient dictées par des motifs politiques.
M. Yala a accédé au pouvoir au début de l'an 2000 après avoir remporté des élections qui ont mis fin à une brève période de régime militaro-civil à l'issue du renversement, vers le milieu de 1999, du président de l'époque, Nino Vieira, par une section de l'armée. Son parti est en minorité au parlement.
[Le dossier complet peut être consulté sur http://www.un.org/Docs/sc/reports/2001/1211e.pdf ]
LIBERIA: Des ONG incitent au transfert des déplacés
Des organisations non gouvernementales (ONG) au Liberia ont appelé au transfert de milliers de Libériens déplacés à l'intérieur des zones situées à proximité des points chauds et à renforcer leur protection.
Action Contre la Faim (ACF) et Concerned Christian Community (CCC), ont plaidé en faveur du transfert de quelque 10 000 déplacés vivant actuellement à Sawmill, dans le comté de Bomi. Les déplacés fuient le sud vers des régions du nord à cause de la recrudescence des combats entre les dissidents et les forces gouvernementales. ACF a appelé le 14 décembre à un transfert immédiat des déplacés car leur sécurité n'est pas garantie à Sawmill, une ville de transit pour les soldats qui vont se battre sur le front.
Amnesty International a aussi exhorté le gouvernement à renforcer la protection des déplacés à l'intérieur du pays.
Une nouvelle vague de déplacements à la suite de l'intensification des combats depuis novembre entre les troupes gouvernementales et les Libériens unis pour la réconciliation et la démocratie (LURD-anglais), un groupe armé qui se bat depuis 1998 dans le comté de Lofa, dans le nord-ouest, et qui a étendu ses opérations au comté de Gbarpolu, au sud de Lofa. Gbarpolu est juste au nord de Bomi. .
Les dissidents auraient capturé cette semaine la localité de Zorzor, à Lofa.
NIGERIA: Les tueries intercommunautaires auraient pu être évitées, soutient HRW
Human Rights Watch a indiqué cette semaine que les décès de centaines de personnes durant les violences religieuses en septembre dans l'Etat du Plateau, au centre du Nigeria, auraient pu être évités si le gouvernement avait prêté l'oreille aux mises en garde des organisations non gouvernementales.
"Plusieurs organisations non gouvernementales avaient directement approché le gouvernement de l'Etat, la police et les autorités militaires pour les avertir des dangers imminents. Des menaces explicites proférées par des groupes musulmans et chrétiens n'ont pas été prises au sérieux par le gouvernement. Les mises en garde ont été ignorées effectivement», a soutenu HRW dans un rapport intitulé : « Jos: une ville ravagée ['Jos: City Torn Apart]'.
Le rapport a invité le gouvernement du Nigeria à garantir une enquête minutieuse et impartiale au sujet de la mort de « près d'un millier de personnes » qui auraient été tuées en juste six jours, du 7 au 13 septembre, lorsque Jos, la capitale de l'Etat de Plateau, a été secouée par une vague de violence sans précédent entre chrétiens et musulmans. [Le rapport complet est disponible sur http://www.hrw.org/reports/2001/nigeria/]
Durant les deux années écoulées, le Nigeria a été secoué par des affrontements similaires, la plupart étant liés à l'imposition de la chari'a dans le nord du pays. Le 14 décembre, Gome est devenu le dernier Etat en date à avoir adopter le système juridique musulman. Le gouverneur de Gombe, Abubakar Habu Hashidu a assuré que la chari'a allait coexister avec les tribunaux coutumiers pour les citoyens de religions africaines traditionnelles, et avec le droit commun pour les chrétiens.
COTE D'IVOIRE: Fin du forum de réconciliation nationale
Le président Laurent Gbagbo de la Côte d'Ivoire a officiellement clos mardi les travaux d'un Forum de réconciliation nationale de trois mois organisé par l'Etat pour trouver des solutions aux problèmes socio-politiques du pays. Ce faisant, il a approuvé les quatorze recommandations, qui lui ont été soumises par le comité directeur du forum de réconciliation nationale, sur des questions concernant la réforme de l'enseignement, l'immigration, la réforme foncière, le système judiciaire et la sécurité, ainsi que la gouvernance.
L'une des plus importantes recommandations concerne la nationalité de l'ancien premier ministre, Alassane Ouattara. Le comité a recommandé, dans son rapport daté du 13 décembre, que les autorités délivrent un certificat de nationalité à M. Ouattara. « Je n'ai rien à ajouter », a commenté M. Gbagbo dans son discours. Cependant, la question de l'éligibilité de M. Ouattara à une fonction politique, qui a divisé la classe politique ivoirienne pendant des années, n'en est pas résolue pour autant.
Une autre résolution clé a trait à la réouverture d'une enquête sur les circonstances entourant la mort de 57 hommes dont les corps ont été découverts à Yopougon, un faubourg d'Abidjan, à la fin d'octobre 2000. Les huit gendarmes inculpés des meurtres ont été acquittés par un tribunal militaire, mais M. Gbagbo a annoncé mardi qu'il allait constituer un organe qui veillera à ce que « toute l'enquête recommence depuis le début », car les circonstances entourant la mort des hommes n'ont pas été éclaircies.
L'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) et le gouvernement de la France ont octroyé des dons cette semaine au comité pour couvrir les dépenses durant les trois mois du dialogue national, qui a connu la participation des membres des partis politiques, de la société civile et des groupes d'intérêt.
BURKINA FASO: Aménagement de l'eau pour lutter contre les déficits céréaliers
Le Burkina Faso espère produire jusqu'à 40 000 tonnes de surplus de nourriture par an grâce à un projet visant à aider les communautés à exploiter et à conserver les eaux souterraines. Le 'Projet petite irrigation villageoise', lancé en novembre, est centré sur la promotion de l'irrigation dans les villages, ce qui permettra aux agriculteurs de cultiver tout au long de l'année au lieu de le faire simplement pendant les trois à quatre mois de la saison pluvieuse. Dans le cadre du projet, les agriculteurs recevront des prêts destinés à l'achat de pompes et de graines, et pour ériger des monceaux de compost.
SAHARA OCCIDENTAL: Des anciens lauréats du Prix Nobel lancent un appel à Annan
Six anciens lauréats du Prix Nobel de la Paix ont lancé un appel mardi au Secrétaire-Général de l'ONU, Kofi Annan, pour qu'il veille à ce que le référendum prévu au Sahara Occidental ait effectivement lieu, indique un communiqué de presse du Comité d'appui pour le Sahara Occidental, basé à Oslo en Norvège. "La crédibilité des Nations Unies est en jeu au Sahara Occidental", ont-ils indiqué, en soulignant qu'un « abandon du plan de référendum au Sahara Occidental constituerait une trahison du droit inaliénable du peuple saharaoui à l'auto-détermination ». Les six sont José Ramos-Horta (Timor oriental), Rigoberta Menchu Tum (Guatémala), Oscar Arias Sanchez (Costa Rica), Adolfo Perez Esquivel (Argentine), Mairead Maguire (Irlande du Nord), et Cora Weiss pour l'International Peace Bureau (1910).
Ils ont rappelé que le Sahara Occidental, une colonie espagnole jusqu'en 1975, est sous occupation depuis 26 ans par le Maroc, qui a annexé le territoire depuis le retrait de l'Espagne, ce qui occasionne d'énormes souffrances aux peuples marocain et saharaoui.
Depuis 1991, l'ONU a tenté de résoudre le conflit. Sa dernière proposition de règlement, datant de juin, offrait une autonomie limitée au sein du Maroc pour une période de cinq ans, après laquelle un référendum serait organisé pour déterminer son avenir. Le Maroc et le Front POLISARIO, qui lutte pour l'indépendance du Sahara, ne sont pas tombés d'accord sur plusieurs aspects d'un tel référendum. En 1991, les Nations Unies ont établi une Mission chargée des préparatifs en vue du référendum, mais les positions des deux parties demeurent très éloignées.
AFRIQUE DE L'OUEST: Quelques progrès enregistrés mais la région demeure instable
En dépit de certains progrès, la situation en Afrique de l'Ouest demeure instable et requiert une réponse internationale intégrée, a déclaré mardi devant le Conseil de sécurité de l'ONU, Ibrahima Fall, Sous-Secrétaire général aux affaires politiques. Il a indiqué que le processus de paix en Sierra Leone a continué de progresser ; tandis que le gouvernement de la Côte d'Ivoire a organisé un dialogue de réconciliation nationale ; le gouvernement de la Guinée a décidé de surseoir aux élections législatives qui n'auraient fait qu'aggraver la crise interne ; alors que des transitions démocratiques se sont déroulées d'une manière pacifique au Ghana et en Gambie.
M. Fall a mis en garde contre le risque de propagation de l'insécurité et de l'instabilité, notamment en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone. Les souffrances des réfugiés et des personnes déplacées à l'intérieur restent une préoccupation sérieuse. Il a averti que les combats dans le nord du Liberia risquent d'avoir des effets boule de neige en Sierra Leone. Les autres défis que la région doit relever sont la nécessité de réinsérer les soldats démobilisés, l'arrêt du trafic des armes illégales, la protection des enfants dans les conflits armés, et la promotion de la paix, de la justice et de la réconciliation nationale dans plusieurs pays, notamment en Côte d'Ivoire, au Liberia, en Guinée, en Guinée-Bissau, au Nigeria, en Sierra Leone et au Togo.
M. Fall et d'autres responsables de l'ONU ont régulièrement plaidé en faveur d'une approche intégrée aux problèmes de l'Afrique de l'Ouest, ce qui fera partie du mandat d'un Bureau de l'ONU en Afrique de l'Ouest qui sera établi à Dakar. Le rôle de ce Bureau consistera également à collaborer avcec des organisations régionales et sous régionales telles que la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Cette semaine, le Conseil de sécurité de l'ONU a exprimé son appui à l'établissement de ce bureau qui va aussi collaborer avec l'Union du fleuve Mano pour réinstaurer la paix et la stabilité de ses trois membres (Guinée, Liberia et Sierra Leone). Le bureau doit ouvrir le 1er janvier.
AFRIQUE DE L'OUEST: Paix, stabilité et intégration dominent le sommet
Des décisions destinées à promouvoir la paix, la stabilité et l'intégration régionales sont parmi les résultats du vingt-cinquième sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), qui a clos ses travaux vendredi à Dakar, Sénégal, a annoncé à IRIN une source proche de la CEDEAO.
Les dirigeants ouest-africains ont condamné les activités des groupes armés illégaux, en particulier ceux opérant au sein de l'Union du fleuve Mano (Guinée, Liberia et Sierra Leone). Ils ont exprimé leur soutien au travail des agences humanitaires de l'ONU dans la région, mais ont appelé la communauté internationale toute entière à contribuer à ramener la paix en Afrique de l'Ouest, notamment dans les pays confrontés à un conflit, a ajouté la source.
Ils ont également approuvé la formation d'une deuxième zone monétaire de l'Afrique de l'Ouest qui englobera le Ghana, la Guinée, le Nigeria, la Sierra Leone et la Gambie. Sa monnaie sera frappée et réglementée par une nouvelle institution, la Banque centrale ouest-africaine, dont la capitalisation a été établie à 100 millions de dollars. La zone de cinq pays, qui pourrait inclure par la suite le Liberia et le Cap Vert, prendra effet en 2003. En 2004, la CEDEAO projette de fusionner cette nouvelle zone monétaire avec la zone CFA et de créer une monnaire unique. [La zone CFA (Communaute francoafricaine) comprend les anciennes colonies françaises de la région, à l'exception de la Guinée]
AFRIQUE: Nouvelles sur la santé - Ebola, vaccination, cécité des rivières et vers
L'Ebola se propage du Gabon au Congo
La fièvre hémorragique Ebola s'est propagée cette semaine du Gabon à la République du Congo, voisine. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué jeudi que sur 27 cas suspectés, 11 étaient dans la République du Congo, et 16 au Gabon, ou des cas soupçonnés être de ce virus ont été détectés il y a plusieurs jours dans la province d'Ogooué-Ivindo, à la frontière du Congo. L'OMS a signalé que 25 cas ont été confirmés, tandis que 227 personnes sont sous surveillance pour une possible - 133 au Gabon et 94 au Congo.
Festival du sport et de vaccination au Ghana
Alors que les autorité sanitaires luttent contre l'Ebola au Gabon et au Congo, le Ghana a célébré son premier festival alliant le sport à la vaccination. Il a inclus le lancement d'une campagne destinée à immuniser les enfants contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l'hépatite B et l'haemophilus influenzae type B (HiB), ainsi que le lancement de la fondation nationale des sports. La campagne est un projet conjoint avec l'Olympic Aid et la Fondation Bill et Melinda Gates.
Des fonds contre la cécité des rivières
Lundi, la Banque mondiale a annoncé des contributions d'un montant total de 39 millions de dollars conjointement faites par la Banque, par l'USAID et par des gouvernements africains en faveur d'un projet aspirant à éliminer la cécité des rivières vers 2010. Les annonces ont été effectuées à l'occasion d'une réunion à Washington du 10 au 14 décembre, qui a également décidé de mettre en place un réseau visant à contrôler et à combattre cette maladie transmissible en Afrique.
La nouvelle initiative couvrira l'Angola, le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine, le Tchad, la République démocratique du Congo, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l'Ethiopie, le Gabon, le Kenya, le Liberia, le Malawi, le Mozambique, le Nigeria, le Rwanda, le Soudan, la Tanzanie et l'Ouganda.
La cécité des rivières est transmise par la mouche noire, qui se reproduit dans les rivières. Entre 10 et 30 pour cent des victimes deviennent aveugles. Près de 100 millions de personnes risquent de la contracter dans dix-neuf pays, notamment 22 millions qui sont d'ores et déjà infectées, a précisé la Banque mondiale.
Ateliers de 'déparasitage'
Et deux ateliers s'inscrivant dans le cadre du projet Partenaires pour le Contrôle des Parasites (PPC-anglais) ont eu lieu du 13 au 15 décembre, et du 17 au 19 décembre à Abidjan, avec des participants de treize pays, du PAM, de l'OMS, de la Banque mondiale et d'autres partenaires. Les délégués ont reçu des informations sur l'objectif et sur les bienfaits du projet, ainsi que de l'aide pour formuler des projets de désinfection pour leurs pays respectifs.
Dans le cadre du projet, les enfants scolarisés dans des écoles ou le PAM a installé des cantines recevront des tablettes de déparasitage. Près de 50 000 dollars sont mis à la disposition de chaque pays exécutant le projet. Les participants sont venus de l'Angola, du Bénin, du Burkina Faso, de la République centrafricaine, du Tchad, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, de Madagascar, du Mali, de la Mauritanie, du Mozambique, du Niger et du Sénégal.
[FIN]
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