NATIONS UNIES
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(du 1er au 7 septembre)
SIERRA LEONE: Désarmement ; visite du président
Le gouvernement de la Sierra Leone a relaxé, cette semaine, 31 prisonniers de la prison de Pademba Road à Freetown, notamment de hauts responsables du Front révolutionnaire uni (RUF), dans le contexte des efforts de rétablissement de la confiance et de maintien de la paix, a annoncé à IRIN Priestley Bell, le directeur de l'information.
Les prisonniers libérés le 5 septembre incluaient l'ancien porte-parole du RUF, Eldred Collins, de même que Mike Lamin, ancien ministre du commerce et de l'industrie au sein du bref gouvernement d'unité formé peu après la signature, en juillet 1999, de l'accord de paix de Lomé entre l'Etat et le RUF.
M. Bell a aussi informé IRIN que les élections présidentielles et législatives, initialement prévues pour décembre 2001, auront lieu le 14 mai 2002. Le gouvernement avait rejeté les appels du RUF et de l'opposition en vue de la formation d'un gouvernement intérimaire en attendant les élections, et le porte-parole du RUF, Gibril Massaquoi a déclaré jeudi à la BBC que c'est l'une des raisons pour lesquelles son groupe avait boycotté les concertations tripartites de Makeni, une localité du nord.
Le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU en Sierra Leone, Oluyemi Adeniji a regretté que la réunion de jeudi du Comité conjoint sur le désarmement, la démobilisation et la réinsertion ait été annulée à cause de la décision du RUF de ne pas y participer. Il a poursuivi que des efforts tendant à contacter les dirigeants du RUF à Makeni avaient échoué, a rapporté jeudi la Mission de l'ONU en Sierra Leone (MINUSIL).
L'autre raison avancée par M. Massaquoi pour justifier la non participation à la séance de négociations de cette semaine avec le gouvernement et la MINUSIL concerne les violations présumées du cessez-le-feu par les forces pro-gouvernementales dans le district de Koinadugu au nord.
Koinadugu est l'un des deux districts o=F9 les ex-combattants sont entrain de désarmer. L'autre est Moyamba, au sud-ouest. En vertu des nouvelles règles de désarmement publiées cette semaine par le Comité national pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (NCDDR), il sera requis des combattants sierra léonais de désarmer par groupes de dix ou plus, et non plus individuellement, a rapporté Sierra Leone Web.
Le processus de désarmement a débuté en janvier. Au 4 septembre, 17 242 ex-combattants avaient désarmé, d'après la MINUSIL. Les districts o=F9 les ex-combattants ont rendu leurs armes sont Kambia, Port Loko, Bonthe et Kono, que le président Ahmad Tejan Kabbah et ses homologues du Nigeria, Olusegun Obasanjo, et du Mali, Alpha Konaré, ont visité lundi dans le but d'évaluer le processus de désarmement et de rétablir la confiance entre les habitants de la région.
D'autre part, Stanton Mineral Resources, une compagnie autorisée à exporter des diamants de la Sierra Leone, a fait don de médicaments, de matériel médical et de vêtements d'occasion pour un montant équivalent à 3 millions de dollars aux habitants du district de Kono, a rapporté la PANA. Le don est la première réponse à un appel à l'aide lancé il y a environ deux semaines par le président de la NCDDR, qui a plaidé en faveur d'une concentration de l'aide dans la région anciennement contrôlée par le RUF car sa population a terriblement souffert de la guerre.
LIBERIA: Des ONG exhortent la communauté internationale à reconnaître les besoins du pays
Des organisations non gouvernementales internationales ont exhorté la communauté internationale à « reconnaître l'existence d'une crise au Liberia et la nécessité d'un appui continu aux ONG internationales pour les activités de secours, de reconstruction et de développement ».
Le « revirement dans l'aide humanitaire pour le développement et dans la reconstruction au Liberia a un impact sérieux et négatif sur les éléments les plus vulnérables de la population du pays », ont relevé les dix-sept ONG internationales. La nouvelle flambée de violence entre les forces gouvernementales et les groupes armés hostiles au gouvernement dans le comté de Lofa, au nord du Liberia, « exige une nouvelle réponse d'urgence », ont-elles souligné dans un communiqué daté du 30 août.
Le nombre des personnes déplacées à l'intérieur enregistrées depuis mars 2001 s'élève à 35 137, tandis que 12 000 autres Libériens étaient enregistrés par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), à l'est de la Sierra Leone, et 4 563 en Côte d'Ivoire, ont précisé les organisations. Elles ont ajouté que les déplacés continuaient à aller au comté de Gbarpolu, immédiatement au sud de Lofa.
Médecins Sans Frontières (MSF) a indiqué que les affrontements il y a une semaine à Gbarpolu entre les groupes armés et les forces pro-gouvernementales dans le nord-ouest du Liberia avaient provoqué un nouveau déplacement de la population, et ont obligé MSF et d'autres organisations humanitaires à évacuer leur personnel expatrié du camp de Jennemana pour les déplacés, proche de là.
Les ONG ont indiqué que la forte baisse de l'apport des donateurs depuis janvier 2000 avait directement affecté l'appui que les ONG internationales procurent aux personnes vulnérables au Liberia. Elle ont annoncé que la majorité d'entre elles n'auront pas les ressources suffisantes pour maintenir les programmes actuels en faveur de la reconstruction et du développement, ou pour les secours d'urgence, au-delà du 31 décembre 2001.
Les organisations ont donc appelé les donateurs internationaux à réévaluer leurs positions respectives au regard de l'assistance humanitaire au Liberia car « la souffrance humaine ne cesse d'augmenter ». Par exemple, MSF a constaté lors de la visite d'une de ses équipes au camp de Jennemana, au nord, que 49 pour cent des ses occupants souffraient de malnutrition, tandis que six pour cent souffraient de grave malnutrition.
LIBERIA: Les partis politiques voudraient un forum pour discuter des problèmes nationaux
Les dirigeants de six partis politiques libériens et d'une organisation civile se sont prononcés en faveur de l'organisation d'une réunion des chefs de file nationaux en vue de mettre un frein à la détérioration de la situation sociale, économique, politique et de la sécurité dans le pays.
Dans un communiqué publié le 2 septembre, à l'issue d'une réunion consultative de trois jours à Abidjan, ils ont formé le voeu de résoudre ces problèmes, ainsi que d'autres, à l'occasion d'un Forum du leadership national politique et civique.
En dépit de l'existence d'un accord de paix qui a mis fin à la guerre de 1989-1996 entre les factions libériennes, et des élections de 1997, le Liberia est toujours en proie à l'insécurité: les combats entre les forces pro-gouvernementales et les dissidents armés ont repris depuis 1999 dans le nord et le nord-ouest du pays.
Les partis et les organisations représentés à la réunion d'Abidjan ont indiqué qu'ils étaient « contre le recours aux moyens armés » pour obtenir un changement. L'ordre du jour proposé pour le forum, sont-ils convenus, devrait inclure mais ne pas se limiter aux problèmes de la sécurité, le processus électoral, les médias, le système judiciaire, la réconciliation nationale et l'édification des aptitudes, ainsi que le renforcement des partis politiques et des organisations de la société civile.
Parmi les dirigeants qui se trouvaient au conclave d'Abidjan, Ellen Johnson-Sirleaf, chef du Parti de l'unité, et opposante acharnée du président Charles Taylor. Les autres partis représentés sont: All Liberia Coalition Party, le Parti de l'action du Liberia, le Parti démocratique libre, le True Whig Party du Liberia et le Parti du peuple uni. La société civile était représentée par Commany Wessey, directeur exécutif du Center for Democracy Empowerment.
GUINEE: Catholic Relief Services offre des outils agricoles à 2 873 ménages
L'agence Services de Secours Catholiques [Catholic Relief Services-CRS] a distribué des graines de riz et des outils agricoles à 2 873 ménages dans les localités de Kissidougou et de Guékédou, dans le sud-est de la Guinée. L'aide s'inscrit dans le cadre d'un projet d'un coût de 75 000 dollars lancé en juillet dans l'objectif d'améliorer la sécurité alimentaire de milliers de personnes qui avaient été déplacées, a rapporté l'organisation mardi. L'opération sera complétée par une autre, financée par le Bureau de l'USAID d'assistance extérieure, qui va distribuer des outils agricoles de base à 5 000 autres personnes dans la région, a ajouté l'organisation catholique.
COTE D'IVOIRE: Appel d'urgence de l'OMS pour recueillir 2,9 millions de dollars contre la fièvre jaune
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a lancé un appel urgent pour recueillir un montant de 2,9 millions de dollars afin de combattre « une éventuelle épidémie désastreuse de fièvre jaune à Abidjan », en Côte d'Ivoire. L'argent sera utilisé dans une campagne de vaccination qui requiert près de trois millions de doses de vaccin.
Il y a eu une vingtaine de cas suspects de fièvre jaune à Abidjan -notamment quatre décès - et six ont été confirmés. Des cas suspects ont aussi été signalés dans d'autres parties du pays, toujours selon l'OMS qui a ajouté que « tout porte à croire que le nombre officiel des cas reste nettement en deçà de la réalité».
COTE D'IVOIRE: Intégration des enfants réfugiés dans les écoles
La scolarisation de quelque 20 000 enfants réfugiés dans des écoles en Côte d'Ivoire est le but d'un accord signé vendredi par des représentants du gouvernement, du HCR, de l'UNICEF et du PAM, a rapporté SAARA, l'organisme public chargé des questions des réfugiés. L'accord est initialement prévu pour deux années scolaires et sera renouvelable, en fonction des financements, a signalé le Service d'aide et d'assistance aux réfugiés et personnes apatrides (SAARA). Il leur permettra d'être scolarisés dans des écoles ivoiriennes durant la prochaine année scolaire, qui débute le 17 septembre.
BURKINA FASO: La sécurité sera renforcée aux frontières
Le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, a ordonné que ses six frontières soient renforcées avec des troupes pour rehausser la sécurité nationale, a indiqué jeudi à IRIN le chef de l'unité d'information de l'armée, qui a requis l'anonymat. Il n'a pas précisé combien d'unités ni combien d'hommes seront nécessaires pour la mission.
Le Burkina Faso disposait d'une armée de 5 600 hommes en 1999. Dans un entretien publié mardi par les médias officiels, le chef de l'état major de l'armée, le colonel Ali Traoré, a informé qu'une unité serait envoyée à Banfora, à la frontière avec la Côte d'Ivoire.
La tension entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire a fait surface en novembre 1999 lorsque des colons Burkinabè au sud-ouest de la Côte d'Ivoire avaient eu des accrochages avec la population Kru, une minorité autochtone, au sujet des droits fonciers, qui avaient conduit à la mort de deux personnes et au déplacement de milliers de travailleurs Burkinabè des plantations de la région. Depuis cette date, des incidents similaires à échelle plus réduite s'étaient produits au sud-ouest de la Côte d'Ivoire.
GHANA: La Croix Rouge fournit de l'aide aux victimes des inondations
Des volontaires de la Croix Rouge dans la Upper-East Region du Ghana ont offert tout leur stock d'urgence de 40 couvertures aux victimes des inondations dans la localité de Bolgatanga, a annoncé mercredi à IRIN Sullay Sumani, le coordinateur national de la Société chargé de la préparation aux catastrophes et des secours. Une équipe d'évaluation de la Croix Rouge est partie pour la localité cette semaine afin de déterminer le nombre des personnes nécessitant une aide, les dégâts et le montant de l'aide requis. Des équipes de volontaires des secours de la Croix Rouge ont aussi fourni les premiers soins.
GHANA: Beaucoup meurent en prison
Cent six prisonniers au total sont morts l'an dernier dans les prisons du Ghana de plusieurs maladies, selon le Rapport annuel 2000 du Service des prisons du Ghana, cité par les médias locaux. Le VIH/Sida est la première cause de décès - 20 au total -, suivi par d'autres affections, notamment, la diarrhée, la pneumonie, l'anémie, l'hypertension et l'asthme.
Le rapport a précisé que les fonds publics inadéquats ont fait que les conditions de vie dans les prisons se sont détériorées au cours des dernières années.
NIGERIA: Le gouvernement met en garde contre une éventuelle éruption volcanique
Le ministre nigérian de l'Information, Jerry Gana a mis en garde mercredi contre l'éruption d'un volcan qui culmine à 4 100 mètres d'altitude au Cameroun, ce qui poserait des risques sérieux pour la santé des communautés nigérianes à la frontière, ont rapporté les organes d'information. Il a indiqué à des journalistes à Abuja, la capitale nigériane, que des études scientifiques ont montré que le Mont Cameroun pourrait encore se réveiller cette année.
Le gouvernement du Nigeria est préoccupé par la possibilité de contamination par des gaz toxiques des ressources en eau et de l'air dans les régions frontalières, et a mis sur pied une commission chargée de se pencher sur les effets éventuels sur l'environnement. Le gouvernement a donné l'ordre à trois Etats frontaliers du Cameroun - Cross River, de Bénue et de Taraba - d'alerter leur population et de prendre des précautions. La dernière éruption du Mont Cameroun remonte à avril 1999.
NIGERIA: Des victimes des violences communautaires bénéficient de logements neufs
Le gouvernement de l'Etat d'Ondo a fait construire quelque 246 logements pour les victimes Ijaws des violences communautaires entre les Ilajes et les Arogbo-Ijaws dans la région riveraine de l'Etat, a rapporté jeudi 'The Guardian'.
NIGERIA: Le gouvernement projette de venir en aide aux victimes des inondations
Le gouvernement du Nigeria et la Croix rouge s'activent pour fournir une assistance d'urgence aux personnes déplacées par des inondations au nord du Nigeria, a informé le directeur de l'Agence nationale de gestion des urgences (NEMA).
Des dizaines de personnes auraient péri tandis que des milliers furent déplacées par les inondations qui ont balayé l'Etat de Kano et celui de Jigawa voisin, après que les eaux qui ont débordées de deux barrages eurent provoqué des crues des rivières Kano et Hadejia. Des grandes surfaces agricoles et de nombreux villages ont été inondés.
La directrice générale de NEMA, Remi Olowu a indiqué mercredi à IRIN que, jusqu'à présent, NEMA a compté 15 000 déplacés à Kano. Le porte-parole de la Croix Rouge nigériane, Abiodun Orebiyi a déclaré à IRIN que son organisation avait dénombré plus de 48 000 déplacés, et 20 morts, mais qu'il attendait des mises à jour des agents de la Croix Rouge sur le terrain. Il a souligné que la Croix Rouge avait fourni une assistance d'urgence aux victimes des inondations à Kano et qu'elle évaluait les besoins à Jigawa.
NIGERIA: Des évêques ouest-africains soulignent qu'il faudrait agir contre la chari'a
Des évêques des pays anglophones de l'Afrique de l'Ouest ont pressé le gouvernement nigérian à agir immédiatement contre l'imposition de la loi islamique dans le nord du pays avant que les tensions actuelles dégénèrent en conflit entre musulmans et chrétiens et se propagent dans d'autres Etats de la sous-région.
Dans un communiqué paru le 30 août, au terme de sa neuvième Assemblée plénière, l'Association de la Conférence épiscopale de l'Afrique de l'Ouest anglophone a indiqué: « Nous appelons instamment le gouvernement du Nigeria à prêter attention à l'opposition retentissante et juste des Nigérians chrétiens et d'autres à l'imposition... de la chari'a comme loi d'Etat ».
Depuis la fin de 1999, dix Etats ont adopté la chari'a dans le nord du Nigeria.
NIGER: Lancement d'une campagne contre le paludisme
Le gouvernement du Niger a lancé une campagne nationale visant à réduire l'incidence et l'impact du paludisme dans le pays, a informé la PANA qui citait le ministre de la santé par intérim, Ari Ibrahim, à l'occasion du lancement de la campagne lundi. La campagne s'inscrit dans le cadre de l'initiative multisectorielle 'Faire reculer le paludisme', lancée par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 1998 pour éliminer la maladie.
NIGER: MSF dépêche par avion des vivres et d'autres secours
Médecins Sans Frontières (MSF) a envoyé 37 tonnes de médicaments, de produits alimentaires spéciaux et d'autres matériels au Niger, o=F9 une pénurie alimentaire provoquée par la sécheresse a affecté des centaines de milliers de personnes cette année.
Plus de six cents enfants ont été d'ores et déjà admis dans deux centres d'alimentation thérapeutique que MSF a ouverts, fin juillet, dans des hôpitaux des localités de Maradi et de Dakoro pour remédier à la détérioration de la situation nutritionnelle.
TCHAD-CAMEROUN: L'OMS informe que 116 personnes sont mortes du choléra
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a informé que 116 personnes sont mortes du choléra dans le sud-ouest du Tchad au 4 septembre. Elles faisaient partie des 3 557 cas enregistrés depuis le début de l'épidémie en juin. Le ministère tchadien de la Santé, l'OMS et Médecins Sans Frontières surveillent l'épidémie. Au Cameroun voisin, 158 cas ont été diagnostiqués, dont trois ont débouché sur un décès, a précisé l'OMS.
GUINEE-BISSAU: Limogeage du procureur de la République
Le président de la Guinée-Bissau, Kumba Yala a relevé de ses fonctions jeudi le procureur de la République, Rui Sanha, et l'a remplacé par l'ancien premier ministre, Caetano Intchama, qui dirigeait jusque là le Conseil de la vérification intérieure des comptes.
Le changement est intervenu alors que l'association du barreau de la Guinée-Bissau accusait M. Yala, dans une lettre ouverte publiée par la presse, d'ingérence dans les affaires judiciaires. Deux semaines auparavant, M. Yala avait traité ses membres de corrompus et d'incompétents.
Aucune explication n'a été fournie pour le limogeage de M. Sanha, le troisième membre du parti au pouvoir Partido da Renovaçao Social (PRS) à perdre son poste ces dernières semaines. Les autres sont l'ancien conseiller présidentiel pour les affaires religieuses et sociales, Ibrahima Sory Djalo, qui a renoncé à son poste après la décision de M. Yala d'expulser du pays le groupe islamique de l'Ahmadiyya. Un tribunal avait annulé cette décision.
L'ancien ministre de l'intérieur, Artur Sanha, avait était limogé il y a une semaine à la suite du décès d'une femme avec laquelle il aurait eu des relations amoureuses. Son éviction avait eu lieu après des appels dans ce sens de la part des défenseurs des droits de l'homme.
SENEGAL: Initiatives d'édification de la paix en Casamance
Un projet de trois ans destiné à aider la région de Casamance, au sud du Sénégal, à récupérer de près de 20 ans de conflit civil, est bien avancé, a rapporté l'agence Catholic Relief Services (CRS).
Le Projet d'édification de la paix et de réadaptation de la Casamance [Casamance Rehabilitation and Peace-building Project], qui a démarré il y a un an et devrait s'achever en 2003, a déjà créé 47 banques villageoises au profit d'associations féminines, a valorisé la culture du sésame dans plus de 600 villages, a aidé à la construction de logements pour 181 anciens déplacés, et a renforcé la capacité des organisations de base dans le domaine de l'édification de la paix.
Selon CRS, le projet, financé grâce à une allocation de 2,3 millions de dollars de l'USAID et exécuté à travers des partenaires locaux, vise à faciliter la transition du conflit à la paix des rapatriés et d'autres habitants de la région. Le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) lutte depuis 1982 pour l'indépendance de la Casamance.
GAMBIE: Le commandant de la garde présidentielle condamné à 16 ans de prison
Une cour martiale a condamné à 16 ans de prison avec travaux forcés l'ancien commandant de la garde présidentielle de Gambie, le lieutenant Landing Sanneh. La cour a jugé, vendredi, M. Sanneh coupable d'avoir comploté pour renverser le gouvernement en janvier 2000, a informé lundi 'The Independent', un quotidien de Banjul.
GAMBIE: Nomination d'un nouveau chef de la diplomatie
Le président gambien Yahya Jammeh a nommé Bubacar Blaise Jagne au poste de secrétaire d'Etat aux affaires étrangères. M. Jagne, qui était le représentant permanent de la Gambie auprès des Nations Unies, avait été chef de la diplomatie en 1995 et en 1996. Il a été nommé le 30 août. M. Jagne remplace Sedate Jobe, qui a démissionné il y a quelques jours pour des raisons qui n'ont pas été rendues publiques. Les médias locaux ont rapporté que sa démission tient au fait qu'il était défavorable à l'expulsion du Haut Commissaire adjoint britannique, Bharat Joshi, pour avoir assisté à une réunion de l'opposition. M. Jobe était à l'étranger au moment de l'expulsion.
Abidjan, le 7 septembre 2001
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